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Là où nous pouvons intervenir

Blog de : Nicolas Chang

Aujourd’hui la mise en commun de biens de la terre ne peut passer que par le libéralisme. Comment expliquer cela ?

Il semblerait qu’il s’agit d’une exigence liée à une époque et un cycle. La tendance du monde actuel va vers le libéralisme, même s’il existe encore de belles théories sur l’idéalisme social et la congrégation des valeurs.

Nous devons être des êtres individuels, des âmes personnelles, des esprits uniques, etc. Choses qui ont été interdites par l’église et dont nous avons été détournés au profit d’une société hypocrite et mensongère qui s’appuie sur un idéal de rentabilité et d’illusions matérialistes.

A partir de la prise de conscience de soi en tant qu’âme et esprit individuel, nous pouvons alors nous réunir pour communiquer ensemble, en respectant la bulle de chacun.

La science a jeté un froid sur les croyances en croyant pouvoir expliquer le mystère de la vie. Actuellement nous voyons bien comment nous sommes incapables d’expliquer les phénomènes les plus simples de la nature dans sa création. Nous sommes tout à fait capable de voir ce qui ne va pas et de dire comment on est malade, mais personne ne peut donner d’explication sur la guérison.

Le véritable problème de l’humanité actuelle est que celle-ci se dirige vers un idéal lointain qui ne viendra certainement jamais. En tous cas pas dans une condition matérielle.

La science du vide et du non-agir est une solution radicale pour la redynamisation de la condition humaniste. La nature nous a doté d’un esprit et nous pouvons l’utiliser en tant qu’aide précieuse, plutôt que d’en être l’esclave comme cela arrive tout le temps. Une fois de plus, le problème vient du fait que nos sens sont dirigés vers l’extérieur et l’expansion, alors que nous devrions apprendre à les retourné vers l’intérieur pour y trouver une nourriture vitale extrêmement importante. Nous nous détournons de la nourriture vitale par les désirs et les jalousies, par le goût de la richesse matérielle et le plaisir de tous les sens. Il n’y a pas de mal en soi à jouir des sens qui nous sont donnés dans notre existence, mais il y a un sérieux malaise quant au fait de ne pas savoir se sentir satisfait et comblé. Encore une fois, le problème vient du fait que nos intentions sont dirigées vers l’augmentation et la croissance et que nous oublions trop souvent de remercier la vie, simplement la vie, pour ce qu’elle nous donne gratuitement.