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Le bien-être humain bientôt pris en compte à côté du PIB ?

Jeudi 29 janvier, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition de loi pour la prise en compte des nouveaux indicateurs de richesse dans la définition des politiques publiques,

Ce projet de loi est rédigé par la députée écologiste Eva Sas. Le texte crée une obligation pour le gouvernement de présenter au parlement un rapport sur l'évolution d'indicateur de qualité de vie et de développement durable.

Pour Eva Sas  "Le PIB est un indicateur de richesse utile, cependant, il pose trois problèmes. D’abord, il n’évalue pas la contribution réelle des échanges à la qualité de vie des citoyens. La réparation d’une catastrophe naturelle ou d’un accident de la route va ainsi créer de la croissance du PIB ! Ensuite, le PIB reflète une richesse sans rien dire de sa répartition, donc sans mesurer les inégalités. Enfin, c’est un indicateur qui ne prend pas du tout en compte la dégradation de l’environnement."

"Il ne s'agit pas de remettre en cause l'utilité du PIB comme instrument de mesure de notre capacité de production – celui-ci reste un instrument nécessaire dans la prise de décision publique – mais de constater ses limites pour évaluer à lui seul l'efficacité des politiques publiques mises en œuvre par le Gouvernement, et d'en tirer les conséquences"

Le texte a désormais été transmis au Sénat pour un examen en première lecture. Souhaitons que cela aboutisse à quelque chose de concret et d'utile.