Le moi est une illusion. Et la conscience ?
Le moi est le phénomène le plus évident. Mais il n'est qu'une illusion.
Pourquoi évident ? Parce qu'intime, intuitif et spontané.
Le moi est le phénomène le plus évident. Mais il n'est qu'une illusion.
Pourquoi évident ? Parce qu'intime, intuitif et spontané.
Les récoltes de nos semences
La croyance au moi est-elle une superstition ? Voilà la question posée par Nietzsche dans ce texte qu'un Bouddhiste ne renierait pas.
Tout apparaît et disparaît dans la conscience. Mais le moi, qui est-il ? Un être inséparable de la conscience ? Ou bien un objet parmi d'autres dans cet espace de la conscience-témoin ?
Il y a plusieurs non-dualités. Plusieurs expériences, et plusieurs interprétations de l'expérience.
Shâqiq Balkhi, le Soufi, interroge un dévot :
- Comment te débrouilles tu dans la vie ?
Le dévot :
- Reconnaissant quand je trouve, patient si rien ne s'offre.
Le Soufi :
Mais c'est la voie des chiens !
Le dévot, blessé, demande alors :
- Et ta méthode, qu'est-ce donc ?
Le Soufi :
- La voici : s'il m'arrive quelque bien, j'en fais don à autrui. Quand rien ne se présente, j'en rends grâce à Dieu
Le Taï Chi Interne permet d'associer l'égo à notre évolution sans le rejeter ni l'ignorer. Au contraire, il le transforme, il l'aide à aller vers la lumière, vers l'amour universel pour vivre ensemble avec notre partie divine, cette fusion de l'unité sur terre.
Voici une très intéressante émission de Sagesse bouddhiste sur France 2. Le thème est : Comment vivre sa spiritualité au quotidien ? De quelle manière peut-elle nous aider dans notre vie de tous les jours. Ou lorsqu'on se retrouve dans des situations de grandes souffrances ?
Un canal de lumière est un être éveillé, conscient de la réalité qui s'anime et se présente en lui, par des visions autres que celles qui nous sont données sur terre. L'être de canal ne réfléchit et ne pense pas, il est régit par l'univers et laisse l'instinct le guider.
La peur est générée par les émotions, le mental, l'égo, la création de pensées négatives, la fatigue, par tout ce que le mental attire et capte qui nous déstabilise...
Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir
En Inde, un yogi vivait paisiblement dans une petite maison, au bord d'une rivière. Il ne sortait jamais de chez lui, n'assistait jamais à aucun office religieux. Il ne s'intéressait en rien au affaires du monde, ne s'en mêlait jamais, sous aucun prétexte. Il recevait régulièrement, chez lui, ses disciples. Il leur enseignait alors, ou il les encourageait à pratiquer le yoga, en surveillant et en corrigeant leur pratique.
