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L'imposture de l'éradication de la variole

Blog de : cbesnou

« Le public doit à tout instant être en mesure de com­prendre clairement si l'information qui lui est transmise est d'ordre scientifique ou procède d'une démarche publi­citaire. »

Comité national d'éthique pour les sciences de la vie

Fléau épidémique qui a sévi pendant des siècles, la variole semble être apparue au Moyen-Âge. Comment est-elle née et pourquoi, nous n'en savons rien. Nous savons seulement qu'à l'instar de toutes les épidémies, après des pics meurtriers, elle est entrée dans une phase décroissante pour finalement disparaître au milieu du XXe siècle. Sa disparition, concomitante de la pratique du premier vaccin universel, consacre le triomphe de la vaccination à qui on attribue l'éradication de telle ou telle maladie.

Qu'en est-il en réalité? Éradiquer un virus ou un microbe est un abus de langage, car dans le domaine du vivant, rien ne disparaît, tout se transforme. Le virus de la variole a une histoire dont nous ne connaissons pas les origines. Les virus étaient présents dès que la vie sur terre est apparue. Ils ont joué un rôle fondamental dans la transformation des espèces, car la vie est une éternelle métamorphose. A la faveur de quelque phénomène biologique ou environnemental, ils se recombinent. Sous le titre : Two avirulent Herpès Simplex viruses générale lethal recombinants in vivo, le magazine Science du 7 novembre 1986 (234, 746-747) a publié les résultats des expériences menées aux Etats-Unis par R.T. Javier, F. Sedarati, et T.G. Stevens, de Los Angeles, et qui ont montré que deux virus inoffensifs mis en présence l'un de l'autre peuvent se recombiner et donner naissance à un « mutant » pathogène. Cette souche virulente peut alors entrer en conflit avec son hôte et déclencher une maladie, voire la mort.

Le virus de la variole peut très bien être la résultante de ce phénomène mis en évidence par les chercheurs américains. Des fléaux semblables à celui de la variole ont décimé nos ancêtres depuis la nuit des temps mais les virus ravageurs finissent par s'apprivoiser et s'intégrer à notre patrimoine sans plus jamais causer de dégâts; au contraire ils peuvent même devenir un hôte indispensable à notre métabolisme, au fonctionnement de nos organes. On a récemment découvert un génome viral dans le placenta humain qui semblerait avoir pour rôle de faire fusionner le placenta avec l'utérus. Il est possible que dans le passé ce virus ait pu provoquer des infections sur le fœtus, mais aujourd'hui on constate qu'il est indispensable pour le bon déroulement de la grossesse. Il a donc acquis un rôle bénéfique, comme le démontre les travaux menés aux Etats-Unis par le Dr Malcolm Martin, du département de microbiologie moléculaire de l'Institut national des Allergies et Maladies infectieuses, et évoqués dans Natura medicatrix du printemps 1997 (n° 46-47). En réalité, la vaccination antivariolique a perturbé un processus naturel d'adaptation entre le virus et l'homme. En modifiant le cours de l'évolution de la maladie,

Elle a fait disparaître les symptômes mais elle n'a ni « tué » ni « éradiqué » le virus qui a poursuivi son adaptation en se transformant. Cependant, aucune étude n'a été réalisée sur ce processus car la pratique de la vaccination a détourné l'attention des scientifiques. En apparence, elle a éliminé le problème de la variole et on en parle encore mais sans jamais s'interroger sur ce qui s'est passé réellement au niveau du virus. Certes, il est extrêmement difficile de contrôler le destin de l'ADN et des composants les plus infimes de nos cellules. Pourtant, le bon sens montre à l'évidence que dans le cycle vie-mort, rien ne se perd, rien ne se crée. Le vaccin n'a fait que brouiller les pistes et masque les problèmes.

En 1980, l'OMS claironnait l'éradication de la variole après avoir lancé en 1962 une dernière campagne « d'éradication » à l'échelle mondiale. Les débuts de cette campagne furent pourtant tout à fait catastrophiques : en effet, des épidémies se déclarèrent dans des populations vaccinées à 95 %, notamment en Inde et au Brésil. Conscient que cette vaccination ne parvenait pas à enrayer le mal, l'OMS préconisa alors d'abandonner la vaccination de masse au profit d'une stratégie dite de « surveillance-endiguement ». Cette stratégie résultait de deux observations : « La première était que même dans la population vaccinée à 90 %, on pouvait assister à des flambées épidémiques. La seconde était qu'avec ce type d'approche, on parvenait à faire complètement échec à la transmission, même lorsque l'incidence variolique était élevée et les taux d'immunisation très faibles. » Ces déclarations officielles du 28 novembre 1972 émanaient du chef du Service d'éradication de la variole à l'OMS, le Dr Donald A. Henderson. Elles furent ensuite reprises par Le Monde du 21 décembre 1977 et par les Affiches parisiennes et départementales.

Ainsi, l'OMS reconnaît que la disparition de la variole n'est pas due à la vaccination de masse mais bien à des mesures « d'hygiène » au sens large, seul rempart efficace à la propagation des germes. Il est même permis d'affirmer que la vaccination a retardé la disparition de la variole en faisant éclore des foyers infectieux alors que la maladie était en perte de vitesse ou même inexistante comme aux Philippines, et aux îles Féroé. Mais combien de personnes savent aujourd'hui que la disparition de cette maladie n'a rien à voir avec la vaccination?

En effet, le taux de mortalité par la variole s'élevait à 10 % aux Philippines lorsque les Etats-Unis prirent possession des îles en 1905. Entre 1905 et 1906, à la suite d'une campagne de vaccination massive, une épidémie fît mourir 25 % de la population. Entre 1918 et 1920, alors que l'armée américaine venait d'obliger 95 % de la population à se faire vacciner, une terrible épidémie emporta, cette fois, 54 % de la population. Manille, où le pourcentage de gens vaccinés était le plus élevé (la presque totalité de la population), fut la plus touchée (65,3 %) alors que l'île de Mindanao ne fut touchée qu'à 11,4 %, soit le pourcentage normal. Curieusement, dans cette île, les indigènes avaient refusé de se faire vacciner  (. Cf. L'Intoxication vaccinale, Fernand Delarue, Le Seuil, 1977.)

Autre exemple, celui de la Bavière qui en 1871 compta 30742 cas de variole, dont 29429 étaient vaccinés, soit 95,7%. La Prusse, elle aussi très vaccinée à la même époque, connut la plus haute incidence des pays du Nord de l'Europe avec 69839  (2. Cf. Creighton, « Vaccination » in Encyclopedia Britannica, 9e édition.)

Dans son ouvrage remarquablement documenté, L'Intoxication vaccinale, Fernand Delarue constate : « [...] cette vaccination a été totalement impuissante à s'opposer au développement périodique des épidémies (quand elle ne les avait pas suscitées), aussi longtemps que l'OMS, confiante en son efficacité, a placé en elle tous ses espoirs. Ainsi, plusieurs années ont été perdues avant que ne soient prises les deux mesures qui ont permis de réaliser la fulgurante éradication de la variole : l'isolement des malades et leur traitement. En quelques années, ces deux pratiques d'hygiène élémentaire, en interrompant la chaîne des transmissions, ont triomphé de la maladie, là où la vaccination avait échoué. »

Alors que le dernier cas de variole spontanée enregistré dans le monde date de 1978, ce vaccin est resté obligatoire en France jusqu'en 1982. Or, chaque année, deux cents à quatre cents encéphalites vaccinales ont atteint des enfants qui en sont morts ou sont restés handicapés. L'Académie de médecine qui a refusé d'abandonner ce vaccin pendant ces quatre années porte une immense responsabilité que peu de gens, à part les parents des victimes, ne songent à lui reprocher. Pourtant, elle ne peut s'abriter derrière l'ignorance : dès septembre 1971, l'OMS avait envoyé un avertissement ainsi rédigé : «...la sous-commission a exprimé à l'unanimité l'opinion que la vaccination contre la variole ne devait pas être recommandée comme procédé de routine dans la première enfance étant donné que le nombre des complications graves pouvant survenir pendant cette période est hors de proportion avec le risque des complications entraînées par la variole elle-même. »

Anticipant cet avertissement, dès le 15 novembre 1960, le médecin suisse Max-Henri Béguin, spécialiste en pédiatrie, concluait dans le Bulletin des médecins suisses que « le risque d'encéphalite est 2000fois plus grand que celui de la variole. »

Le 6 mai 1967, la revue médicale The Lancet rapportait des propos tenus par deux professeurs de l'Académie des Sciences de Cracovie en Pologne : « Des rapports déjà publiés ainsi que nos propres observations indiquent que la vaccination antivariolique provoque parfois l'apparition d'un cadre leucémique. Chez cinq enfants et deux adultes observés dans deux cliniques de Cracovie, la vaccination a été suivie par de violentes réactions locales et générales et par la leucémie. »

En 1968, le Pr. Dubos, prix Nobel de médecine, écrivait : « Le vaccin antivariolique provoque de graves encéphalites chez certains individus, même s'il a été administré avec un soin extrême. La possibilité de contracter la variole est maintenant tellement réduite que les risques d'accident provenant du vaccin sont plus élevés que la possibilité de contracter la maladie. »

La Semaine des hôpitaux du 26 mars 1970 nous faisait savoir que W. C. Marmelzat, de l'université de la Californie du Sud, avait enregistré une série de trente-huit tumeurs cutanées développées au niveau des traits de scarification de la vaccination antivariolique. Les tumeurs étaient de tous types : basocellulaires, spinocellulaires, mélanosarcomes. «Aucun autre facteur cancérogène ne peut être invoqué pour expliquer la tumeur dans cette localisation. »

Le New England Journal of Medicine du 12 mars 1987 (vol 316) cite le cas d'un jeune conscrit américain vacciné contre la variole et d'autres maladies lors de son incorporation et qui décéda du sida après avoir développé une vaccine généralisée. Son bilan de santé était parfaitement normal sur les plans cliniques et biologiques juste avant les vaccinations, ce qui permit à Robert R. Redfield du Walter Reed Army Institute of Research de conclure : « Ce cas montre que la primo-vaccination antivariolique des personnes porteuses du virus du sida crée le risque que le vaccin déclenche la maladie et que les vaccinations multiples puissent accélérer le développement du sida. De plus, ce cas soulève des questions préoccupantes quant à la sécurité ultime des vaccins clones sur virus vaccinia dans les pays en voie de développement dans lesquels le sida se propage de plus en plus. »

Le 17 juin 1988, le journal Le Provençal nous informait que le Conseil d'État venait enfin de condamner l'État français à verser une indemnité de 1.920.000 F à une jeune fille devenue invalide à 100 % à la suite d'une vaccination collective antivariolique effectuée le 4 mai 1960 à la mairie de son domicile. Il aura fallu vingt-huit ans pour la dédommager d'un préjudice auquel l'État ne lui avait pas reconnu le « droit d'échapper» même s'il s'est arrogé le « droit » de ne pas la dédommager pendant tout ce temps !

Vaccin antivariolique et sida : d'étranges liens

Depuis 1989, le Dr de Brouwer, déjà cité, se demandait avec d'autres comment une maladie comme le sida avait pu prendre naissance si rapidement et se révéler pratiquement incurable. Toutes les infections virales étant connues et répertoriées depuis plus d'un siècle, comment celle-là aurait-elle pu échapper au monde médical et scientifique? En supposant que le sida ait toujours existé en Afrique Centrale, il aurait dû causer de terribles dégâts qui ne seraient pas passés inaperçus. Or, avant 1981, personne n'a jamais entendu parler de cette maladie. Mais rappelons que pendant des années on a introduit dans l'organisme le virus vivant de la vaccine, comprenant l'intégralité du capital génétique de ce virus et les populations africaines furent justement les plus vaccinées contre la variole sans que l'on n'ait jamais séquencé le génome du virus de la vaccine. Cette observation mena le Dr Louis de Brouwer à avancer une hypothèse en rapport avec cette politique : « [...] et si, par le principe vaccinal, en introduisant le capital génétique du virus vaccinia (virus vivant non atténué) dans un organisme, on permettait au virus VIH-2, présent chez les Africains, de reconstituer tout ou partie de son capital génétique devenu déficient et, par conséquent, de le faire redevenir virulent ou de créer un nouveau virus inconnu à ce jour, tel le virus du SIDA ? On nomme cela une recombinaison génétique et des expérimentations ont été réalisées qui prouvent que c'est possible (Sida : le vertige, Dr Louis de Brouwer, éditions Atra, 1997). »

Afin de vérifier son hypothèse, Louis de Brouwer demanda à l'OMS de lui communiquer la liste de toutes les vaccinations effectuées en Afrique depuis vingt ans. Il put alors constater qu'on pouvait très exactement superposer la carte des vaccinations antivarioliques à celle des cas de sida. « Les médecins vaccinalistes appartenant à cette organisation et inféodés aux laboratoires fabricants de vaccins, plaideront-ils  responsables mais non coupables ? », demande-t-il.

De son côté le Pr. Robert Gallo aurait envisagé une semblable hypothèse mais, étant fonctionnaire, il ne pouvait officiellement affirmer quoi que ce soit qui aurait risqué de briser sa carrière. Il a cependant déclaré au Times : « La relation entre le programme de vaccination de l'OMS dans son effort pour éradiquer la variole des pays du tiers-monde et l'épidémie du Sida est une intéressante hypothèse. Je ne dis pas que cela se soit réellement passé, mais durant des années, j'ai toujours dit que l'usage de vaccins issus de virus vivants, comme l'on pratique en Afrique, peut activer un virus endormi comme celui du Sida. »

Ce même journal du 11 mai 1987 citait un conseiller auprès de l'OMS qui s'était lui aussi longtemps demandé si le virus de la vaccine pouvait avoir déclenché l'épidémie de sida et, après des années de réflexion, il déclarait : « Maintenant, je suis convaincu que la théorie mettant en cause la vaccination antivariolique est bien l'explication de l'explosion du sida. [...] D'autres médecins qui admettent la relation entre les campagnes de vaccination antivariolique et l'épidémie de sida, y voient une réponse à des questions qui les déroutaient. Celle de savoir, par exemple, ce qui avait pu faire qu'un virus considéré jusque-là comme « faible, lent et fragile » ait pu se mettre à se comporter de manière aussi agressive. La théorie reliant sida et vaccination antivariolique explique le cas de chacun des sept pays d'Afrique centrale qui ont le taux le plus élevé de sida. [...] Les plus forts taux de sida coïncident avec les plus intenses campagnes de vaccination.

 

 Lederer R, OLes pays d'Afrique centrale touchés par l'épidémie de sida sont les mêmes que ceux où des vaccins expérimentaux ont été administrés. Ces campagnes de vaccination étaient financées par l'USAID, le CDC, l'OMS, Merck & Co Inc et la NCI. Source : Lederer R, O

 

Le Brésil, seul pays d'Amérique latine qui ait entrepris une campagne d'éradication, enre­gistre le plus fort taux de sida dans cette même région. »

A son tour, dans Le Concours médical du 19 septembre 1987, le Dr M. Koupernik écrivait : «Vaccination antivario­lique et Sida : Une question dont on ne saurait exagérer l'éventuelle portée vient d'être soulevée en Grande-Bretagne. La carte d'incidence maximale du Sida en Afrique correspondrait à celle où l'ultime effort d'éradication de la variole aurait été accompli. C'est cette introduction massive du virus vaccinal au sein d'une population séropositive mais «dormante » qui pourrait avoir donné le coup d'envoi du phénomène Sida. Le virus vaccinal aurait exalté les vertus agressives de son confrère simien. On a apporté aussi un argu­ment ponctuel : un militaire américain séropositif a été vacciné contre la variole et a succombé en un mois à un Sida accéléré. » Ce cas avait été rapporté dans le Times du 11 mai 1987. Et le 28 mai 1987, dans une lettre au Times, le Dr J. Seels évoquait la possi­bilité d'une épidémie « due à la pathologie de la seringue».

Des années auparavant, le Dr Albert Schweitzer (prix Nobel en 1952) avait remarqué que les premiers cancers en Afrique étaient apparus cinq ans après les premières campagnes vaccinales.

Lorsqu'un vent de panique a soufflé sur le monde au début de la guerre contre l'Irak avec la menace de la vario­le, Bernard Kouchner a déclaré qu'une campagne de vacci­nation pourrait causer 350 décès en France. Comment se fait-il que le vaccin qui ne présentait publique­ment «aucun danger », puisqu'il n'y avait officiellement jamais d'accident alors qu'il était obligatoire, soit devenu « très dangereux » et même mortel à présent qu'il n'est plus utilisé?

Nous aurait-on menti ?

Extrait de "désinformation - scandales financiers - imposture scientifique"

Sylvie Simon