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Le yoga interdit à l'école pour des raisons religieuses

Blog de : Omkar

Cela vient de se passer en Autriche. L'école de Dechantskirchen a du renoncer à une séance de yoga mensuelle proposée aux élèves. La mère d'un de ces élèves s'est plainte du caractère religieux du yoga et a ajouté "qu'il ne devrait pas être autorisé, d'après la Bible".

Où cela est-il écrit dans la Bille ? Mystère. Les séances de yoga incriminées étaient pourtant bien innocentes. Simple travail de posture et détente. Cela ne pouvait faire que du bien aux élèves.

Ce genre de plaintes n'est pas nouveau. L'année dernière, les parents de deux étudiants californiens avaient accusé le yoga d'endoctriner leurs enfants et porté plainte pour qu'il ne soit plus enseigné dans les écoles du quartier, sabotant ainsi une tentative de stabiliser la jeunesse. Les juges américains ont le secret de décisions surprenantes. Le juge de San Diego, John S. Meyer, avait alors conclu dans le bon sens, en statuant le programme n'impliquait ni dimension spirituelle, ni religieuse. "Même si le yoga est une pratique hindoue, il est désormais un phénomène culturel typiquement américain". Le yoga typiquement américain  :-)

L'anathème est très souvent jeté sur le yoga. Je ne compte plus le nombre de fois où un prêtre de quartier ou une grenouille de bénitier - de n'importe quelle religion - m'a dit que j'allais y perdre mon âme. On ne peut pas leur en vouloir, il ne font que répéter, propager la ligne officielle de leur religion.

Par contre, je n'ai jamais vu un enseignant ou un maître de yoga interdire à ses élèves ou disciples de pratiquer une religion. C'est que yoga n'a pas besoin de nuire à l'autre pour affirmer sa valeur :-)

Pourquoi les religions sont-elles à ce point braquées contre le yoga ? C'est très simple. Le yoga complet, au delà des séances de détente scolaire, le yoga axé sur le travail du souffle et son arrêt a pour vocation d'amener l'expérience spirituelle, divine, directement au chercheur.

Bien évidemment, cela ne peut être que mal vu par les religions qui, entre le chercheur spirituel et Dieu, tiennent commerce.