Skip to content Skip to navigation

Mais alors qu'est-ce que tu manges ?? De la nourriture !

Blog de : Omkar

Si vous êtes végétarien comme moi, il est certain que vous avez subi moult fois la stupide question: "Tu ne manges pas de viande ? Mais alors qu'est-ce que tu manges ?? A cette question agaçante s'il en est, j'ai coutume de répondre pour provoquer: "Je mange de la nourriture !". Pour provoquer mais pas seulement. Je le fais aussi en espérant induire une prise de conscience, car la viande n'est pas une nourriture, mais un poison sur tous les plans: spirituel, physique, physique individuel et physique collectif. Parlons-en un petit peu, sans prendre de gants.

 

Le spirituel

Ghandi, qui était végétarien, s'adressait ainsi à une personne concernée par la paix dans le monde: "désires-tu diminuer le taux de violence sur cette planète ? Son interlocuteur répondit: "oui!". Alors Ghandi questionna: "Que manges-tu ?". Et plus généralement, il disait "Je crois que le progrès spirituel exige de nous que nous cessions de tuer les autres êtres vivants pour nos besoins corporels". Ghandi, avec tout le respect qu'on lui doit, n'avait toutefois rien inventé. De tous temps les esprits considérés comme éclairés ont tenu des discours similaires.

Ainsi Pythagore: "Tant que les hommes massacreront les animaux, ils s'entre-tueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l'amour".

Et à sa suite, Léonard de Vinci: "J'ai très tôt renoncé à la viande et un jour viendra où les hommes tels que moi proscriront le meurtre des animaux comme ils proscrivent aujourd'hui le meurtre de leurs semblables".

Propos de mystiques exaltés ? Certains répondront oui. Cependant d'autres personnes, universellement reconnues comme intelligentes sans êtres mystiques ont des propos similaires.

Marguerite Yourcenar: "Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis".

Albert Einstein: "Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d'opter pour une diète végétarienne".

Charles Darwin: "Peu d'hommes pourraient supporter pendant 5 minutes l'observation d'un animal se débattant, avec un membre écrasé ou déchiqueté".

A ce propos, voici une instructive vidéo tournée par L214. Cette vidéo met en cause nommément un producteur. Mon propos n'est pas d'attaquer celui-ci en particulier. N'ayons aucune illusion, c'est pareil ailleurs. (Ames sensibles attention !...)

Avez-vous pensé un instant que l'organisme de ces animaux, en état de souffrances, de peur et de stress intenses, secrète abondamment des toxines qui resteront dans la viande que vous consommerez ?

Si vous n'en avez pas assez, ou si vous pensez que cette vidéo est  une rare exception, visitez le site de L214. Vous en verrez quelques autres...  Je vous recommande particulièrement celle-ci.

Concluons avec Claude Levi-Strauss: "Depuis une quinzaine d'années, l'ethnologue prend davantage conscience que les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l'échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports entre l'homme et les autres espèces vivantes ; et il ne servirait à rien de prétendre le résoudre sur le premier plan si on ne s'attaquait pas aussi à lui sur l'autre, tant il est vrai que le respect que nous souhaitons obtenir de l'homme envers ses pareils n'est qu'un cas particulier du respect qu'il devrait ressentir pour toutes les formes de la vie".

 

Le psychique

De plus en plus, et c'est heureux, des études mettent en lumière la nocivité de la viande sur le système nerveux (si l'on limite le psychisme à cela, mais c'est un autre vaste sujet). On commence maintenant à se rendre compte que le viande empoisonne le système nerveux et est un facteur à la fois provoquant et aggravant de la maladie d'Alzheimer, non seulement en tant que telle, mais aussi en raison des conservateurs qui y sont ajouté. Par exemple, et ce n'est qu'un exemple, le nitrite de sodium qui est ajouté à la viande et au poisson pour prévenir la production de toxines par la bactérie Clostridium botulinum détruisent le système nerveux en causant un stress oxydatif à l'ADN des cellules. Stress pouvant aller jusqu'à la mort des cellules. Ne parlons pas non plus des cas de cancers.... A titre personnel je suis convaincu qu'Alzheimer n'est pas le seul concerné. Parkinson l'est aussi. Récemment, une étude a montré qu'une alimentation trop riche en graisse et en protéines aboutissait à une réduction de 5% de la masse cérébrale des souris testées.

Thomas Edison le pressentait: "Je suis végétarien et anti-alcoolique: ainsi je peux faire un meilleur usage de mon cerveau".

 

Le physique

Combien de fois n'ai-je pas entendu "Mais l'homme est fait pour manger de tout, sa dentition le montre bien". C'est complètement faux: 

Charles Darwin:  "il est évident que la nourriture de l'homme est végétale"

Georges Cuvier, fondateur de l'anatomie comparée : "l'homme est frugivore… il conçu pour manger fruits et graines."

Sri Sriyukteswar (1855 -1936), immense yogi contemporain, détaille ceci dans son ouvrage "La Science Sacrée":

"Qu'elle est la nourriture naturelle de l'homme ? Si l'on observe les dents, on trouve, chez les carnivores, que les incisives sont peu développées, mais que les canines sont d'une longueur impressionnante, lisses et pointues, pour saisir les proies. Les molaires sont aussi pointues. Ces pointes, toutefois ne se rencontrent pas, mais s'ajustent étroitement bord à bord, pour séparer les fibres musculaires.

Chez les herbivores, les incisives sont remarquablement développées, mais les canines, sont réduites (parfois elles sont énormes, comme les défenses d'éléphants), les molaires ont une large surface, avec des replis émaillés pour résister à l'usure causée par les mouvement latéraux, mais elles ne sont pas pointues, afin de pouvoir mâcher la viande comme le font les carnivores.

En revanche, chez les omnivores, comme les ours, les incisives ressemblent à celles des herbivores, les canines à celle des carnivores, et les molaires sont à la fois larges et pointues, pour servir aux deux fins [notées plus haut].

Si l'on observe maintenant la dentition de l'homme, on voit qu'elle ne ressemble pas à celle des carnivores, ni à celles des herbivores, ni à celles des omnivores, mais qu'elle ressemble exactement à celle des frugivores. On en déduit donc avec raison que l'homme est un animal frugivore. (Sri Sriyukteswar lorsqu'il parlait de cela précisait généralement que le régime frugivore auquel il a fait allusion dans son ouvrage  comprend aussi les légumes, les noix, noisettes, amandes et céréales.)

Observation du tube digestif. Si l'on observe le tube digestif, on voit que l'intestin des carnivores a de 3 à 5 fois la longueur de leurs corps, mesuré de la bouche à l'anus ; leur estomac est presque sphérique. L'intestin des herbivores a de 20 à 28 fois la longueur de leur corps ; leur estomac est plus allongé et de structure complexe. Mais l'intestin des frugivores a de 10 à 12 fois la longueur de leur corps ; leur estomac est un tout petit peu plus large que celui des carnivores et se continue par le duodénum qui joue le rôle d'un second estomac.

C'est exactement la conformation que l'on trouve chez l'être humain, bien que l'anatomie dise que l'intestin de l'homme a de 3 à 5 fois la longueur du corps, commettant l'erreur de mesurer le corps humain de la tête aux pieds, au lieu de la bouche à l'anus. On peut donc à nouveau conclure que l'homme est, selon toute probabilité, un animal frugivore.

[ ... ]

Cause de la maladie. La seule conclusion que l'on puisse donc raisonnablement tirer de ces observations est que les différents fruits, céréales, racines et - comme boissons -, le lait pour les tous petits et l'eau pure, celle-ci exposée directement à l'air et au soleil, sont incontestablement la meilleure nourriture de l'homme. Comme ces aliments conviennent à l'organisme, quand on les prend selon la capacité des organes digestifs, qu'on les mâche bien, et qu'on les imprègne bien de salive, on les assimile toujours facilement.

Les autres aliments ne sont pas naturels pour l'homme, et ne convenant pas à son organisme, ils lui sont forcément étrangers. Quand ils entrent dans l'estomac, ils ne sont pas proprement assimilés. Mêlés au sang, ils s'accumulent dans les organes de l'excrétion et dans les autres organes qui ne leur sont pas proprement adaptés. Quand ils ne peuvent pas trouver de sortie, ils se déposent, selon la loi de la pesanteur, dans les fissures des tissus et ils produisent en fermentant, les maladies mentales et physiques, qui le conduisent finalement à la mort prématurée".

De nos jours on commence à s'apercevoir que la viande cause des polypes et des cancer des intestins et de l'anus, du diabète, etc... comme l'écrivait Sri Sriyukteswar au tout début du 20ème siècle. Et encore, à cette époque parlait-il de la viande d'animaux nourris normalement, et non avec des antibiotiques, des hormones de croissance, des boues d'épandage ou de l'huile de vidange. Sans doute n'imaginait-il pas qu'un jour l'on donnerait des carcasses de vaches à manger aux vaches et qu'elles en deviendraient folles.

 

Le physique collectif

En cette année où la grippe A/H1N1 a tant fait parler, est-il nécessaire de rappeler que cette grippe est une grippe porcine, c'est-à-dire échappée d'élevage intensifs de porcs, aux conditions d'hygiène déplorables. Faut-il rappeler qu'un très grand nombre de grippes aviaires, asiatiques, et autres maladies virulentes dans tous les sens du terme, proviennent pour leur grande majorité (sinon en totalité ?) des élevages d'animaux ?

Mais il n'y a pas que ça. La viande, il faut la produire. Il faut donc nourrir le bétail, ce qui impose la production massive de nourriture à grand renfort d'OGMs dont personne ne sait à terme quelle catastrophe ils vont apporter, de pesticides, de gabegie d'eau (culture du maïs par exemple). Autant de ressources agricoles qui pourraient être utilisées à produire directement une bonne nourriture.

Il est établi que l’élevage industriel accapare 60% de la production mondiale de céréales, soit 670 millions de tonnes ! Une quantité qui suffirait à nourrir le milliard d’êtres humains souffrant de la faim. On estime qu’un végétarien consomme en moyenne 180 kilos de grains par an alors qu’un consommateur de viande en gaspille 930 kilos par an. Pour obtenir 1 calorie de poulet, il faut environ 4 calories de nourriture végétale. Pour le lait, on grimpe à 8. Et pour le boeuf, à 17, au moins ! En ce qui concerne les besoins en eau, pour produire 100 grammes de boeuf, il faut 25.000 litres d’eau.
Au total, l’élevage et la production des aliments pour le bétail squattent 78% des terres agricoles mondiales, soit 30% de toute la surface du globe…

Ainsi de nos jours, un milliard de personnes sur cette terre sont affamées, soit une personne sur six. Tandis que d'autres s'empoisonnent de foie gras et de veau aux hormones dont la production ne signifie que souffrances animales intolérables, pollution massive, et épuisement des ressources alimentaires de la planète.

Alors, à la question profondément stupide et agaçante " Tu ne manges pas de viande ? Mais alors qu'est-ce que tu manges ??" je réponds "De la nourriture!" et j'ajoute volontiers qu'en ce 21ème siècle, il est grand temps d'arrêter les conneries et la barbarie.

?