Omkar est quelqu’un qui s’investit dans son site comme peu de personnes le font, avec persévérance et constance, c’est bien ! Mais il nous balance la pression quand ça fait un moment qu’on n’a pas publié hé hé hé, « qu’est-ce que t’as ? T’es malade ? T’es en cours d’inspiration ? Ou c’est le travail ? »
Les beaux jours arrivent, quand ce n’est pas le travail, c’est l’entretien extérieur qui va commencer.
Frédéric me regarde derrière son écran… je pense pour lui : « Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse ».
Voilà ! Vous êtes prévenus, du moins je le suis !
Ce week-end, je m’en vais faire une retraite de méditation à Locquirec, (entre Morlaix et Lannion) au lieu dit: l’Ile Blanche au bord de la mer, une institution religieuse qui met ses murs à notre disposition, vous pouvez venir me dire bonjour, ou plutôt bonsoir après 18h.
Le programme : une véritable méditation (véritable parce que souvent confondue avec la relaxation), Dzogchen (la grande perfection spirituelle), discussion… pouvoir partager avec des maitres, ça fait trop longtemps que je vis dans mon terrier !
Mon maître Dudjom Rinpoche est passé de l’autre côté en janvier 1987, je n’avais pas pris conscience de la valeur de ce maître hors norme à cette époque.
Je n’avais pas compris pourquoi il répondait aux questions que je lui posais en laissant un tel laps de temps entre les deux!!
Ca me rendait fou d’impatience et perplexe sur ses capacités mentales alors que c’était les miennes dont j’aurais du me méfier, il avait compris que j’étais un « impatient » congénital et c’était sa façon de m’enseigner… Il faut dire que comme bagage spirituel, à part un fiasco chez les Francs maçons et quelques saisons chez les Rosicruciens champion de marketing spirituel, j’avais été initié Chamane en Afrique de l’Est quelque années au paravent, et si l’on obéit aux lois de la nature, on est pas dans la tendresse, mais dans l’aide pure et dure avec les moyens que la nature environnante nous accorde, un approche des énergies vibratoires totalement opposée à celle de la philosophie extrême orientale que je découvrais tout en finesse et subtilité qui, je dois dire, me faisait défaut à l’époque. Je ne cherchais même pas à savoir si l’on me prenait pour un sorcier ou un boucher, un illuminé ou un guérisseur, en plus, l’avis des autres ne m’intéressait déjà pas beaucoup !
J’avais l’intention au départ de vous mettre en garde contre tous les vices cachés de nos chers dirigeants eux-mêmes parfois dirigés par d’autres systèmes encore plus secrets. La H1N1 est morte de sa belle mort avant même que le scandale ne s’étende! Vive la grippe ! Une crise de palu la semaine dernière me fait vous rappeler qu’un enfant meurt toute les 30 secondes du paludisme, et qu’il y a 3 millions ! Oui 3.000 000 de mort TOUS LES ANS par cette piqure de moustique. Pourquoi vendre des millions de vaccins pour une grippe qui est une chimère déclarée pandémie alors qu’on ne parle pas du paludisme ?
Mon sujet aujourd’hui est plus sérieux que jamais, car il va à l’encontre de tout ce qu’on nous a dit et à l’encontre de tout ce qui nous fait !
Questionnez-vous. Explorez votre corps… votre psyché... qu’allez-vous trouver ? Quelques concepts auxquels vous vous identifiez : « je suis une femme », « je suis un être humain », « je suis ingénieur informaticien » etc.…
Vous pouvez aussi trouver certaines sensations dans votre corps, des zones plus opaques ou plus solides auxquelles vous vous identifiez aussi, mais, quand vous y regardez de plus près, il est évident que vous N’ÊTES PAS cette sensation, ni cette pensée d’être une femme, pourquoi ? Parce que sensations et pensées vont et viennent… il suffit d’oublier que vous êtes une femme, pour ne plus en être une, il suffit qu’un homme soit persuadé qu’il a mal été dirigé, qu’il se transforme, transgenre, se fasse opérer, quelques opérations ici et là, et il change de corps, mais « CE QUE VOUS ÊTES REELLEMENT EST PERMANENT » et le problème est moins l’occurrence de ces pensées et sensations que votre identification avec elles.
Mais où veut-il en venir ? Ne soyez pas impatient, comme je l’étais avec mon maître.
Il suffit de prendre conscience de ces pensées et sensations et vous vous distancez, vous êtes libre (réf Krishnamourty, la première et dernière liberté).
Il est important de rester dans cette non-localisation, mais nous avons la fâcheuse tendance à nous empresser de saisir une nouvelle identification dés que nous avons lâché prise de la précédente.
Là ! Vous allez voir combien il est merveilleux de vivre « en l’air » de cette manière, sans saisir, sans attaches. Au début cela semble un peu étrange, bien que votre nouvelle attitude n’empêche rien.
Vous pouvez toujours remplir vos fonction de femme, d’ingénieur informaticien, sentir votre corps, etc.
En fait n’être rien, en l’air, nulle part, est très pratique et cela simplifie la vie.
Ne vous contentez pas de comprendre… mettez en pratique votre compréhension. Essayez de n’être personne.
Lâchez les branches !
Quand je parlais de ça, quelqu’un m’a dit : « Ca doit être difficile de revenir dans son corps pour vivre le quotidien !»
Mais c’est là où le bas de l’éducation reçue blesse ! Vous n’avez jamais été dans votre corps !!! (Donc la question d’y revenir ne se pose pas).
Ce qui suit est vraiment important.
Votre corps est en vous, vous n'êtes pas en lui. Le corps vous apparaît comme une série de perceptions sensorielles et de concepts. C'est ainsi que vous savez que vous avez un corps, lorsque vous le sentez ou lorsque vous y pensez. Ces perceptions et ces pensées apparaissent en vous, pure attention consciente. Vous n'apparaissez pas en elles, contrairement à ce que vos parents, vos éducateurs et la quasi-totalité de la société dans laquelle vous vivez vous ont enseigné, en contradiction flagrante avec votre expérience réelle. Ils vous ont enseigné que vous êtes dans votre corps en tant que conscience, que cette conscience est une fonction émergeant du cerveau, un organe de votre corps. Je suggère que vous n'accordiez pas une confiance démesurée à cette connaissance de seconde main et que vous interrogiez les données brutes de votre expérience. Vous souvenez-vous des recettes de bonheur qui vous ont été données par ces mêmes personnes quand vous étiez une enfant, faire de bonnes études, avoir une bonne profession, épouser un homme de qualité, etc. ? Elles ne marchent pas parce qu'elles sont fondées sur une perspective fausse de la réalité, perspective que je vous suggère de remettre en question.
Voyez donc par vous-même si vous apparaissez dans votre corps ou dans votre mental, ou si au contraire ils apparaissent en vous….