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L'origine des ventouses

Blog de : Alain Jean

La pratique des ventouses remonte à l'Antiquité (Egypte), où l'on connaissait leurs bienfaits et leur apport nutritif (énergétiquement) pour le corps.  Cette technique s'inspire directement d'un constat vieux comme le monde : il faut aspirer le mal hors du corps. Partant de ce principe, l'homme a utilisé ce que lui donnait la nature, notamment les sangsues, mais aussi dans certaines civilisations, l'aspiration du mal par la bouche du guérisseur ou chaman. 

Dans les grandes civilisations telles l'Egypte, la Grèce, la Chine, l'homme a très vite perfectionné ce procédé en mettant au point des ventouses diverses, en terre cuite, en bois, en bambou, en métal, en corne d'animaux, et plus tard en verre.

 

Quelle que soit la matière ou la forme, ils utilisaient la ventouse car elle était catalyseur d'énergie, émettrice et réceptrice. Comme l'homme est émetteur-récepteur de l'Energie de l'Univers pour la transmettre à la Terre, tel un microcosme, la ventouse est émetteur-récepteur : elle reçoit l'énergie du guérisseur et la retransmet à la personne sur laquelle elle est appliquée.

Autrefois, la médecine était confiée aux initiés, aux prêtres, car ils avaient une connaissance de la vie et des interactions avec l'Univers. Ils travaillaient avec l'énergie en utilisant les éléments de la nature : les plantes, les minéraux, les cristaux, la lune et le soleil, les planètes, tout ce qui était en relation avec l'Univers. Cela s'est perdu avec le temps, la transmission de la connaissance a été transformée, déformée petit à petit, a perdu l''essentiel de son application qui était la relation avec ces éléments naturels que la vie nous donnait. C'est pourquoi cette forme de soin nous est tout de même parvenu jusqu'à la dernière guerre mondiale, mais en ayant beaucoup perdu de ses possibilités, notamment énergétiques.  

On utilisait alors en Europe les ventouses qui étaient  très utiles et efficaces. Elle étaient à la portée de tous, car l'accès aux soins était cher, et il n'était pas rare que chaque famille ait un jeu de ventouses à la maison. Cela permit de sauver de nombreuses vies à cette époque. Mais le côté énergétique n'était plus vraiment présent, il restait dans l'inconscient.

 

On a perdu toutes ces valeurs sacrées d'utilisation naturelle des choses simples comme la ventouse, pour les remplacer systématiquement par des médicaments. Cette avancée technologique, au lieu de venir compléter la gamme des soins issues de l'écoute de la nature par le guérisseur ou le chaman, a complétement écrasé et dénigré ce qui existait avant elle.

Mais, la médication arrive à ses limites, et les gens maintenant tendent à se retourner vers les médecines naturelles, ils prennent conscience qu'on ne peut agresser son corps constamment, pour un oui ou pour un non, avec de la chimie.

La ventouse répond à ce besoin. En se penchant sur les médecines antiques, on remet à l'honneur le travail énergétique conscient. Aujourd'hui, on peut avoir recours à ses bienfaits autrement qu'en constellant le dos du patient de ventouses et attendant qu'elles agissent mécaniquement.

L'intérêt de la ventouse énergétique réside en cela : le praticien en connexion avec le patient et l'Univers, ressent les blocages et programme la ventouse pour agir intelligemment.

Ainsi il peut l'utilisée en statique comme par exemple contre l'asthme, les douleurs, les tensions, la baisse d'énergie, etc... sur des points énergétiques, ou bien en mouvement sur les méridiens pour activer l'énergie. Il peut aussi l'utiliser en massage pour revitaliser le corps et ses défenses immunitaires, retrouver son Qi,  son bien-être.

L'action des ventouses est une médecine ancestrale naturelle simple qui appartient au patrimoine humanitaire.  Elle comporte toutefois quelques contre-indication qu'il convient de respecter, c'est pourquoi il ne faut pas utiliser les ventouses n'importe comment, ni se détourner d'un traitement en cours lorsqu'on décide de recevoir les ventouses. De nos jours, l'application des ventouses intervient comme une aide efficace mais non en substitut de la médecine.