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Dwapara Yuga

Blog de : Caronbelato
Durant le Dwapara Yuga, le Dharma est à son second stade et à la moitié de son développement. L’entendement humain peut saisir les matières subtiles et leurs attributs qui sont les principes créateurs du monde extérieur. Le Dwapara Yuga est appelé « âge du bronze » ou également « âge du cuivre », ce qui renvoie à la planète Vénus et au signe du Taureau. Le Taureau est un signe d’esthétique certes, mais également de matérialité. Il est associé à la terre, ce qui est à mettre en relation avec le fait que depuis l’avènement du Dwapara Yuga en 1104 les ressources de la planète ont été mises en coupe sombre. Historiquement, le Dwapara Yuga descendant court de -4049 à -1472, ce qui correspond à la période de construction des temples et pyramides d’Egypte. Le sandhi du Dwapara Yuga ascendant a commencé en 1104 et le Dwapara Yuga lui-même en 1319. Cette période est marquée par le début de l’ère de construction des cathédrales. En plus de ressentir un fort besoin de construire et de bâtir, durant ce yuga, les humains sont confrontés aux notions de matérialisme et de possession et ils doivent apprendre à gérer les biens et les ressources. Le taux vibratoire commence à s’élever, ce qui permet aux spiritualistes de sortir de leurs grottes. Ils peuvent (et doivent) pratiquer leur sadhana tout en restant impliqués dans le monde. 

               Perspectives d’avenir

Nous sommes en Dwapara Yuga depuis 1104. Cette période dure 2546 ans, autrement dit nous n’en sommes qu’à la première moitié. Mais nous avons déjà le recul nécessaire pour nous rendre compte que l’accent est mis sur le matériel, sur la possession et sur la dualité. Il s’agit d’une période longue qui se prête mal aux prévisions. Toutefois il semble évident que la planète ait beaucoup à souffrir de cette période jusqu’à ce que l’humanité grandisse d’un cran afin de gérer les ressources matérielles au lieu de les piller. En effet, le chemin d’évolution semble tout tracé, il passe par un travail sur la matérialité jusqu’à en faire un socle d’évolution sur lequel s’appuyer pour grandir spirituellement, un peu à l’image des monumentales pyramides d’Égypte dont la vocation essentielle était spirituelle.
Extrait de mon livre : Les Cycles dans le temps long