Pour les indiens d’Amérique, le temps s’écoule par blocs.
Les occidentaux que nous sommes utilisent spontanément et inconsciemment deux perceptions du temps.
La première est liée à la nature humaine. Nous sommes ainsi faits que nous percevons le temps qui passe de façon apriorique. Une heure dans les bras de l’être aimé nous paraît beaucoup plus courte qu’une heure passée entre les mains de notre dentiste.
Pourtant une heure dure toujours une heure.
Cependant c’est la seconde perception du temps, la perception mathématique, qui est mise en exergue en ces siècles où la science veut tout mesurer, peser, compter, quantifier.
Cette notion existe depuis très longtemps puisque les musiciens par exemple, bâtissent leurs œuvres sur une mesure fine et rigoureuse du temps.
Comment le temps est-il appréhendé en astrologie ?
Les planètes suivent leur cours linéaire sous l’influence des grandes règles qui soutendent la mécanique céleste et même la mécanique universelle. Les planètes n’ont pas d’états d’âme, elles répondent aux conditions du temps mathématique.
Dans ces conditions, méritants astrologues que nous sommes, nous avons besoin de déterminer des points de repères qui s’avèrent indispensables pour inscrire notre art à mi-chemin entre le temps linéaire et le temps apriorique.
Le point de repère le plus couramment utilisé est ce moment particulier de l’espace-temps où se situe la naissance.
Mais des applications plus générales traitant par exemple du devenir des nations, de l’économie, de la Bourse … nécessitent la mise en œuvre d’autres outils : les ingrès, c’est à dire le moment précis où le Soleil entre dans le premier signe d’une saison, ou bien tout point de départ d’un cycle synodique de deux planètes etc …