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« C’EST UN SCANDALE ! » (grippe A dernière nouvelles)

Blog de : cbesnou

Il n’est nul besoin d’être communiste ou de s’appeler Georges Marchais qui l’aurait certainement crié haut et fort avec son accent du terroir.

 

Le 16 septembre 2009, le Quotidien du Médecin a publié une étude réalisée à sa demande par l’Ifop. Les questions posées liées à la vaccination étaient les suivantes:


1-  Seriez-vous prêt personnellement à vous faire vacciner dès que le vaccin sera disponible ?

Pas un « grand engouement » pour la vaccination individuelle : 46 % répondent par la négative.


2-  Seriez-vous prêt personnellement à vous porter volontaire dans le cadre de plans qui vont être mis en place par les préfets, s’agissant notamment de la vaccination des patients ?

Encore moins d’engouement pour la vaccination de masse : 56 % déclarent ne pas vouloir se porter volontaire pour assurer les plans de vaccination des préfectures.

 

3-  Approuvez-vous le principe de réquisition des personnels de santé par les préfets ?

Et là encore pire, 60 % désapprouvent le principe de réquisition des personnels de santé par les préfets !


En réponse à cette étude, le Conseil national de l’Ordre des médecins a publié le 22 septembre un communiqué de presse dans lequel il demande :

1)       Aux médecins de se faire vacciner,

2)      D’inciter leurs patients à se faire vacciner,

3)      Les encourage vivement à être vaccinateurs ».

Le communiqué cite le Dr Legmann, Président du Conseil national de l’Ordre des médecins qui, sans complexe, se permet d’ordonner  à ceux qui sont au contact direct des patients, à ceux qui sont à même de juger sur le terrain, à ceux qui connaissent parfaitement qui est ce virus ! : « Aujourd’hui face à une telle pandémie, il est du devoir des médecins, premièrement d’être en état de travailler, deuxièmement de ne pas être le vecteur de la maladie, et enfin d’avoir un comportement exemplaire en protégeant les individus et les familles ».


?Après la position exprimée par le Syndicat National des Professionnels Infirmiers, cette étude de l’Ifop révèle un important décalage d’opinion entre :

1)      d’un côté, la « base » des professionnels de santé (qui ne font pas partie du business du lobby pharmaceutique) !

 d’un autre côté, les pouvoirs publics et les instances officielles (qui sont bien sûr concernés par les retombées personnelles de la manne financière que tout un lobby va leur faire profiter surtout à ceux qui les auront le plus aidés parmi les politiques).