Des mesures
cachées sont entrain d’être prises pour permettre, disons-le noir sur
blanc, au lobby des industriels de la chimie, la mise sur
le marché de produits chimiques encore plus dangereux, et encore plus
polluants.Cela n’est pas suffisant de voir les cancers décupler d’année
en année.Cela n’est pas suffisant de voir la maladie d’Alzheimer se
répandre telle un épidémie.Cela n’est pas suffisant de voir les
vaccins pour tout et n’importe quoi envahir les systèmes immunitaires et
fabriquer des grabataires avant l’âge.Cela n’est pas
suffisant de voir la pollution augmenter drastiquement de mois en mois,
la chaleur aussi.Cela n’est pas suffisant de voir les océans
qui se réchauffent et leur acidité telle que les crustacés
disparaissent en mer au même rythme que les abeilles en l’air.Cela n’est pas
suffisant de voir le CO2 que l’on croyait bénéfique pour la croissance
des plantes devenir dans les dernières études un poison parce que trop
c’est trop, même pour les plantes qui y mettent la meilleure volonté
pour absorber ce qu’elle peuvent de CO2.Cela n’est pas
suffisant de voir déjà que tout est prêt pour de grandes catastrophes, à
nouveau, on en rajoute une couche pour faire plaisir aux industriels !Ci ça, ce n’est
pas aller encore plus vite droit dans le mur, je ne sais pas comment
cela s’appelle, au fait on ne vous parle plus de Fukushima ? Même le
gouvernement Japonais dénie ce que l’agence atomique Japonaise (pourtant
la première à toujours minimiser) demande ! Il faut partir de la zone
au moins sur 40 km, et moi qui conseillait de boire du thé vert du Japon
(le meilleur pour prévenir beaucoup de formes de cancers), on va devoir
attendre la fin de la pollution… Combien te temps ? 150.000 ans, une
bagatelle dans l’histoire de la terre en effet, tout est relatif !
L’EFSA envisage d’arrêter les tests sur certains
produits chimiquesLe comité scientifique de l’Autorité Européenne de
Sécurité des Aliments (EFSA) a lancé une consultation publique quant à
la possibilité de substituer le système de test actuel relatif aux
produits chimiques par une dose d’exposition tolérée fixe. Dite « Seuil
de Préoccupation Toxicologique » (SPT) (1), cette dernière s’appuie
ainsi sur la tolérance a priori de quantités fixes définies de
polluants, sans évaluation du risque spécifique. L’EFSA utilise
actuellement l’approche SPT pour évaluer des substances aromatisantes et
des métabolites de pesticides dans les eaux souterraines. Visant
l’ensemble des impuretés chimiques et des métabolites, l’extension
proposée par l’agence a suscité l’indignation de l’association
Générations Futures. Celle-ci qualifie cette approche de « construction
artificielle pour laquelle l'industrie a fait pression à tous les
niveaux dans les 15 dernières années pour garantir l'accès au marché à
un large éventail de produits chimiques ».
Outre son application pour le moins contestable, l’approche SPT se base
sur des données issues d’études très anciennes, voire égarées,
majoritairement parrainées par l’industrie. A l’inverse, les études
scientifiques indépendantes sont mises de côté. Selon Générations
Futures, concernant les produits chimiques perturbateurs du système
endocrinien, des doses 10, 100, 1000, et même jusqu'à 7500 fois plus
faibles que la valeur de la SPT se sont révélées toxiques dans des
études indépendantes. De plus, si cette approche devait être retenue,
l’effet cocktail des divers composés chimiques auxquels est exposée la
population ne serait pas pris en compte. Il en irait de même pour les
catégories de population dites vulnérables, à l’instar des nourrissons
et des enfants. Enfin, l’adoption d’une telle approche pour une certaine
partie de substances chimiques laisse craindre son extension future à
d’autres composés. Selon François Veillerette, porte-parole de
Générations Futures, « Si la SPT était appliquée à la classe la plus
dangereuse de produits chimiques, alors presque tous les pesticides
seraient soudainement classés « sûrs » pour les humains et aucun test ne
serait plus nécessaire ».
Initialement, l’approche SPT est prévue pour fournir une indication du
risque et n’a pas vocation à garantir la sécurité des substances
auxquelles elle s’applique. En revanche, en fixant un niveau élevé
d’exposition, elle permet à divers produits chimiques non testés d’être
mis sur le marché. Elle constitue ainsi un atout précieux pour la
pérennité du lobbying industriel. Pour l’heure, un rapport de synthèse
de la consultation publique en cours sera publié sur le site internet de
l’EFSA, en parallèle avec le texte final, lequel devrait être achevé
d’ici la fin de l’année 2011.

