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Du cyanuramide, un poison mortel autorisé légalement désormais dans la « bouffe »

Blog de : cbesnou

Tenue récemment à Genève, la 33ème session de la Commission du Codex Alimentarius a rassemblé plus de 500 délégués, issus de 130 pays. Elle constitue l’organe exécutif du Codex Alimentarius, programme de l’Organisation des Nations unies (ONU) chargé de fixer des normes et autres recommandations relatives à la production et à la transformation agro-alimentaires à des fins de sécurité sanitaire, de protection des consommateurs et des travailleurs des filières alimentaires, et de préservation de l’environnement.

L’objectif de cette rencontre visait à définir les taux de mélamine admissibles dans les produits alimentaires. Substance chimique toxique, la mélamine fit les choux gras de l’industrie alimentaire, qui l’utilisa pour simuler un apport en protéines. Au cours des dernières années, cette substance alimenta plusieurs scandales, dont le premier éclata en 2007.

Cette année-là, en Amérique du Nord, 60 millions de boîtes d’aliments pour chiens et chats, fabriquées en Chine et vendues sous 95 marques différentes, aux États-Unis, au Canada et au Mexique, renfermaient du gluten de blé « enrichi » en mélamine, furent rappelées après la mort de dizaines de chiens et plus de 8 000 plaintes (pour certaines en nom collectif) ont été déposées à la Food and Drug Administration dans les semaines qui ont suivi

En 2008, un épisode plus dramatique survient en Chine, où quatre nourrissons chinois décédèrent après avoir consommé du lait artificiel contaminé à la mélamine.  Les compagnies laitières incriminées dans le scandale ont exporté leurs produits (vers le Burundi, Gabon, Bengladesh, Birmanie et Yémen). L'ampleur du scandale a continué, touchant d'autres entreprises, d'autres produits et un nombre toujours plus important de personnes. Des dizaines de milliers d'autres nouveau-nés tombèrent malades ou moururent.

En octobre 2008, en Europe, un résultat d'analyse non conforme a été détecté dans des friandises produites en Chine et vendues dans des magasins asiatiques en Belgique (avec un taux de 11,24 mg·kg).


Aussi, décision légitime, même si quelque peu tardive, la Commission du Codex Alimentarius a donc fixé à 1 milligramme/kg le taux maximum de mélamine toléré dans des produits destinés à l'alimentation d'enfant et à 2,5 milligrammes/kg pour le reste des produits alimentaires. En outre, au regard de ces nouvelles normes, les pays pourront désormais s’opposer à l’importation de certains produits alimentaires présentant des taux de mélamine trop élevés.

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Et l’OMS la dedans ? Elle se tourne les pouces ? fait la sourde oreille ? Préfère changer des définitions de mots  comme « la pandémie » ! Et faire de la publicité aux laboratoires pharmaceutiques à cause des PDG de labo qu’elle a dans ses rangs ?

Mais non, c’est qu’elle ne dit rien à propos de cette mélamine qui s’appelle originalement : » cyanuramide » (Mais que ce nom sonne peu fréquentable dans l’alimentation) parce que les patrons de l’agro-alimentaires sont aussi de mèche et très amis avec ceux de l’OMS !

Mais le pire, c’est que la Commission du Codex Alimentarius dans cette 33ème session, n’avait pas pour but d’éliminer ce genre de cyanure, mais simplement de le limiter !! Et oui ! C’est l’aspartame des protéines !! Drôlement juteux comme produit ! Malheureusement, c’est un poison qui a déjà ses nombreuses victimes, et bien ça n’en sera que plus sournois, parce que, ce que l’agro ne veut surtout pas entendre parler, c’est qu’on ne mange pas un produit par jour, mais plusieurs produits et plusieurs repas ! Si la dose de 1 à 2,5mg par kilo parait peu !! Et est de toute façon très toxique, s’il y en a partout puisque autorisée maintenant, c’est de la folie complète !!

La mélamine (non la mélanine) dans certaines conditions bloque les fonctions rénales en produisant de l’acide cyanurique, réagissant en formant des cristaux [étude faite par les chercheurs de l'Université de Guelph (Ontario)].

Notez que cet adjuvant était devenu illégal aux États-Unis et dans d'autres pays, donc, maintenant il redevient légal !!!

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De la mélamine dans le soja des volailles bio

Fin octobre 2009, la coopérative Terrena, à Ancenis, a fait analyser trois lots de tourteaux de soja importés de Chine et débarqués par conteneurs. Dans le premier lot, on a identifié la présence de mélamine à une concentration de 116 mg·kg !!! Un taux qui frise la folie, du jamais vu.  

Il s'agit d'une fraude visant à enrichir artificiellement le taux de protéine du tourteau pour en tirer un prix plus élevé. Le tourteau de soja a été livré à la société Bio nutrition animale, filiale de Terrena spécialisée dans la fabrication d'aliment bio. 300 tonnes d'aliments de bétail avaient déjà été fabriqués avec le soja chinois et livrés à 127 élevages de volailles bio des Pays de la Loire. Les analyses sur ces aliments révèlent la présence de mélamine, à une dose comprise entre 16 et 75 mg·kg-1. La viande des volailles qui ont picoré l'aliment contaminé a été analysée.

Par qui ? Pas de trace de ces analyses sont accessibles, ni les laboratoires incriminés ! Résultats :

Pas de trace dans les volailles bio. Selon un toxicologue, la mélamine ne passerait pas dans la viande mais elle serait excrétée dans les urines sous 24 heures. Même son de cloche chez l'AFSAA, qui juge que le risque pour la santé humaine est nul. Au final, aucune procédure de retrait n'a été ordonnée dans les lieux de vente des volailles.

Donc les volailles pays de Loire (entre autres bien sûr) ont des labelles BIO ! alors qu’elles sont nourries à base de « tourteaux de soja qui contient de la mélanine à 116 fois le nouveau taux autorisé !!

A vous de juger !