Dans l’Observateur de Beauvais on a pu lire
Un second décès dû à la grippe A / H1N1 a été enregistré dans l'Oise. Une jeune adulte handicapée a été hospitalisée suite à des problèmes respiratoires à l'hôpital Laënnec de Creil.
Son décès survenu mercredi dernier n'a été confirmé que ce lundi, l'information avait été tenue confidentielle par la DDASS et par la préfecture de l'Oise.
C'est le second décès en quatre jours dans l'Oise. Le 24 octobre, une femme de 38 ans était décédée dans ce même hôpital. Agent scolaire, elle travaillait dans la cantine d'une école maternelle.
Grippe A
03/11/2009 | 08:47 par Emmanuel PALL
Deuxième décès lié à la grippe A en Picardie
Une jeune femme handicapée de 18 ans est décédée à l'hôpital de Creil mercredi 28 octobre
Pensionnaire depuis quatre ans du centre Lucien Oziol au Tillet, dans l'Oise, spécialisé dans l'accueil des personnes handicapées, elle avait de lourdes difficultés motrices.
Par mesure de précaution, la totalité des autres résidents se sont vus prescrire du Tamiflu et le port des masques a été généralisé pour les personnels de l'institut médico-éducatif.
A l'hôpital de Creil on se veut pourtant rassurant, les deux cas de décès en Picardie n'avaient pas de contamination commune et on assure qu'aucun personnel soignant n'a été touché par le virus H1 N1 à Creil.
Dans le Courrier Picard on lit :
Quatre jours après un premier décès survenu au centre hospitalier Laennec, une handicapée de 18 ans est décédée, mercredi dernier, dans le même service. Les autorités sanitaires ont préféré appliquer leur devoir de confidentialité.
La grippe H1N1 a de nouveau frappé à Creil. La seconde fois en quatre jours. Une jeune femme de 18 ans, porteuse du virus, est en effet décédée, mercredi dernier, au centre hospitalier Laennec.
Handicapée, elle avait été admise dans le service de réanimation de l'établissement creillois. Ce même service dans lequel une agent communale d'une quarantaine d'années, également porteuse du virus, avait succombé le samedi précédent.
L'information a été tenue confidentielle par la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) ainsi que par la préfecture de l'Oise. Hier encore, le sous-préfet de permanence, Claude Ballade, affirmait ne pas avoir été prévenu.
Ce n'est qu'au cours de la journée que le directeur de la DDASS, Bernard Depret, a finalement confirmé le décès de cette jeune adulte handicapée, pensionnaire dans un des foyers d'hébergement spécialisé du Clos du Nid de l'Oise.
Selon lui, le devoir de confidentialité a été appliqué pour éviter tout effet de psychose. « La situation n'est pas gravissime et je n'ai connaissance d'aucun autre cas de décès, a-t-il déclaré. Nous n'en sommes pas au point de mettre en place des plans qui confineraient les gens chez eux. »
Ce nouveau cas était toutefois connu de la Ville de Creil, dont le maire, Jean-Claude Villemain, reconnaissait, hier, en avoir été informé. Mais manifestement, personne n'a cru bon de communiquer sur le sujet.
Du côté du personnel hospitalier, lequel aurait pris « des mesures de précaution classiques », selon la DDASS, la situation ne semble pas être jugée plus alarmante.
En dépit de son jeune âge, la victime se trouvait en effet fragilisée par son handicap. « Elle présentait des facteurs aggravants », souligne Nathalie Borgne, administratrice de garde au centre hospitalier Laennec. Tout comme l'agent communal, décédée le 24 octobre dernier, qui s'avérait être diabétique.
Pour sa part, l'établissement dans lequel la jeune victime était hébergée avant son hospitalisation, aurait seulement mis en place, depuis, des barrières sanitaires, comme l'obligation de se laver les mains, afin d'éviter la contamination du virus chez les autres résidents. Une information que n'a pas confirmée la direction du Clos du Nid de l'Oise, injoignable hier.
Ces deux décès en quatre jours, survenus dans le même service hospitalier, ne manqueront cependant pas d'ajouter à l'inquiétude grandissante de la population creilloise. Le soin avec lequel les autorités se sont affairées à ne pas ébruiter la nouvelle non plus. Le virus, lui, est bien là.
FRANCK BRENNER
Et Tous les autres médias disent la même chose
Pourquoi ne dit-on nulle part que :
Catherine Giesberger la directrice adjointe de l’hôpital a précisé à ces médias que : les deux femmes avaient en commun de présenter des facteurs aggravants déjà en place OUTRE LA GRIPPE! (pas de précision de quelle grippe).
D’autre part que :
Joël Saudreau, le directeur du « Clos du Nid » ou habitait la femme handicapée a lui aussi fourni de plus amples précisions qui n’ont apparemment pas intéressées les médias non plus, cette dame était en fait, non seulement très lourdement handicapée mais aussi atteinte d’insuffisances respiratoire, précisées comme étant : graves !
Cela change la donne et voilà comment et la preuve qu’on vous manipule !!