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Physika kai Mystika

Blog de : ftonic

Un des pères fondateurs de l’alchimie est égyptien : Bolos de Mendès. Égyptien né dans la ville de Mendès dans le Delta, il vécut au 2e siècle avant notre ère. Il fut initié aux théories grecques et aux sciences pratiques des anciens Égyptiens dont on avait conservé la trace malgré l’arrivée d’Alexandre le Grand. Il réalisait diverses expériences dont celle de fusionner plusieurs métaux entre eux. Il donna naissance au laiton, alliage entre le cuivre et le zinc, et qui ressemble à l’or. Pour Bolos, il était possible de fabriquer de l’or avec d’autres matières. Il s’agissait « juste » d’une question de dosage… C’est cette quête que les alchimistes médiévaux, et même encore après, vont poursuivre : fabriquer de l’or. Ils cherchèrent le principe de transmutation : transformer une matière en une autre.

En réalité, Bolos reprit et développa les idées émises par Démocrite (5e-4e siècle av. J.-C.). Il fut le créateur de ce que l’on appelle l’atomisme. Selon l’atomisme, l’univers est composé d’atomes qui s’assemblent. Bolos serait aussi à l’origine de l’occultisme, et plus sûrement des branches traditionnelles de l’alchimie : or, argent, pierres précieuses et colorants. Il est l’auteur alchimiste le plus ancien connu actuellement avec son Physika kai Mystika, littéralement : « De la nature et choses mystiques ». Deux papyrus sont souvent considérés comme alchimistes : Papyrus X de Leiden et le Papyrus Stockholm. Notons que le terme alchimie ne doit pas être compris d’après notre vision actuelle du mot, mais dans sa définition ancienne. Car jusqu’à la chimie moderne du 18e siècle, alchimie et chimie se confondent. L’alchimie au Moyen Âge, durant l’Antiquité, est une science noble. Ces deux papyrus sont des recueils de manipulation de métaux et de chimie.


Note du webmaster: Si vous souhaitez en apprendre plus sur ce passionnant sujet, je vous invite à lire Toutankhamon Magazine hors série Magie