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Fais-moi mal, Johnny

Blog de : lungtazen

Georges Frey qui enseigne en France sous son nom zen de Taikan Jyoji et qui vécut plusieurs années au monastère de Shôfukuji à Kobé l’explique bien : "Il y a deux possibilités de fuir les difficultés pendant zazen : la première consiste à pratiquer la concentration sur le kôan ou la respiration. On oublie la réalité, on surpasse la douleur. Ainsi le temps passe vite. Mais il m’est impossible de rester concentré plus d’une demi-heure par jour. Je pratique alors la deuxième possibilité, celle qui consiste à se faire du cinéma mental." [1]. L’esprit est alors sur le qui-vive, pris dans un va-et-vient continuel entre puis-je tenir et ne puis-je pas tenir ? On guette le moindre bruit qui indiquerait la proximité de la fin de la méditation. Les prévoyants prennent des anti-douleurs et autres baumes pour articulations. Car tout bon méditant le sait : ça peut faire mal!. (Un Zen Occidental)

Lung Ta Zen http://zemapprentimaitrezen.wordpress.com/