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Turbulences en plein vol

Blog de : lungtazen

Le Bouddha pouvait donner des réponses qui pouvaient paraître contradictoires, mais à chaque fois elles étaient adaptées au contexte de la rencontre avec la personne qui posait la question. Dans un peu plus d’une dizaine de cas il répondra même par le silence. Pour moi c’est une partie très importante de l’enseignement du bouddhisme car c’est justement ce qui signe que cet enseignement ne peut être un « truc » à apprendre, mais un processus à découvrir par soi-même. Le Bouddha nous en donne les principales pistes. Il ne nous donne pas tout, lui-même le dit en montrant des feuilles dans sa main et celles sur les arbres de la forêt. Ce qu’il enseigne est comme ces feuilles dans sa main par rapport à toute sa connaissance, mais il n’enseigne que ce qui nous est utile pour nous sortir du cycle de la souffrance. Sortant de ce cycle nous pouvons de nous-mêmes comprendre « toutes les autres feuilles ». Tout cela entraîne que la première chose que nous devons connaître dans la voie du Bouddha c’est que nous devons avoir un comportement adapté à chaque situation et non pas plaqué. La seconde c’est que nous ne devons pas copier le bouddhisme tel qu’il s’est adapté dans les différentes cultures orientales mais trouver notre propre forme de pratique. La troisième c’est que nous devons avoir une approche du bouddhisme qui repose sur l’expérience d’une personne qui connaisse ces différentes formes, de façon à ne pas « jeter le bébé avec l’eau du bain », c’est à dire sous prétexte de changer la forme, abandonner l’essence même de cette voie.

Lung Ta Zen http://zemapprentimaitrezen.wordpress.com/