Quand on dit qu’on sait, on peut se demander si c’est vrai ou si c’est ce que l’on croit.
Il semble que nous puissions jamais retarder d’une seule seconde le temps qui nous conduit vers la mort, à part peut-être quelques ascètes de l’Himalaya, mais pour nous c’est ?tintin?, nous allons devoir passer par là. C’est une réalité qui mérite d’être prise en compte dans notre manière de vivre.
Chez nous l’expression ?dire les quatre vérités?, c’est dire ce qu’on a sur la conscience en vidant son sac. Ceci est donc lié à quelque chose de désagréable car il y a un jugement et automatiquement une culpabilisation. Un proverbe russe dit que si chacun vidait son sac il n’y aurait plus un seul ami sur terre.
Dans le bouddhisme les quatre nobles vérités sont le fait que l’on souffre, que cette souffrance a une origine, que nous voudrions ou devrions éliminer cette souffrance et qu’il existe un moyen de changer cela.
Sachant alors cela, ce qui nous intéresse c’est la quatrième vérité qui est une solution dans notre existence. La quatrième noble vérité est celle du chemin menant à la cessation des souffrances. Ce chemin est le noble sentier octuple que sont la vision correcte, la pensée correcte, la parole correcte, l’action correcte, la profession correcte, l’effort correct, l’attention correcte et la contemplation correcte. Par la pratique simultanée des huit composantes de ce chemin, les bouddhistes pratiquants atteignent progressivement le but de cette voie qu’est le Nirvana.
Toutes ces belles théories appliquées peuvent effectivement conduire à une situation de vie meilleure, mais il y a maintenant l’expérience que nous devons faire dans notre vie afin que nous puissions en juger par nous-mêmes. Il apparait dès lors quatre autres vérités à considérer qui ne sont pas moindre. Nous sommes nés, nous sommes en vie, nous allons mourir et maintenant le fait que nous pouvons profiter de cette vie.