Skip to content Skip to navigation

Marche végétarienne, Veggie pride : bien mais peut beaucoup mieux faire

Blog de : Omkar

La semaine dernière s'est déroulée à Paris une marche des fiertés végétariennes, ou veggie pride. Ces manifestations se déroulent régulièrement depuis 2001 et poursuivent un double but : lutter contre la végéphobie (oui, oui, ça existe) et faire prendre conscience au grand public de la souffrance animale dans les élevages et, surtout, dans les abattoirs.

J'aime bien cette manifestation et à mon humble avis, son existence est une très bonne chose. Malheureusement le message qu'elle délivre n'est pas tout à fait le bon et c'est dommage.

Manger de la viande est "un caprice", on pourrait très bien ne pas en manger d'un point de vue physiologique", a ainsi souligné devant les manifestants Yves Bonnardel, l'un des fondateurs de cette manifestation.

Montrer du doigt la souffrance animale c'est bien. Très bien même. Mais l'être humain étant ce qu'il est, son égoïsme, son ego étant ce qu'ils sont, la majorité des gens rétorqueront : Oui on peut peut-être se passer de viande, mais je préfère continuer à en manger car bien me nourrir - et bien nourrir mes enfants - c'est important. L'idée que la viande est une bonne nourriture est tellement enracinée dans notre culture...

La réalité est que la viande est une mauvaise nourriture. Depuis toujours, les esprits éclairés de l'humanité expliquent (voir en cliquant le lien qui précède) que l'homme est un frugivore et qu'il digère mal la viande, d'autant plus mal que celle-ci est rouge. Cette viande mal digérée, au lieu d'être favorable à la santé, au lieu de construire l'organisme, l'empoisonne.

Voilà l'argument qu'il faut développer. La souffrance animale n'empêchera jamais les gens de manger de la viande. leur expliquer que la production de viande ruine les ressources de la planète, ne les en empêchera pas non plus. En vertu du bon vieux principe égoïste : après moi le déluge.

Ce n'est que lorsque que gens auront digéré, si je puis dire, que la viande est mauvaise pour eux, en tant qu'individu, que les folies alimentaires s'arrêteront, que les souffrances animales se réduiront, et que les ressources de la planète seront mieux préservées.