"Non-dualité" signifie que deux choses ne sont pas deux choses.
Il y a donc autant de types de non-dualités différents qu'ils y a de couples de contraires (dvandva). Dire qu'il n'y a pas la personne et le monde ; et dire que le bien et le mal ne sont pas deux, c'est esquisser deux visions différentes, bien qu'elles puissent être réconciliées au sein d'une autre perspective, une autre non-dualité plus vaste.
Mais plus profondément peut-être, il y a plusieurs manières de dire que "deux choses" ne sont pas deux choses.
Le corps est une conscience à part entière
papillons ou feuilles
voltigeant au vent léger
de l’été indien ?
(Mimi)
Lung Ta Zen http://zemapprentimaitrezen.wordpress.com/
Il y a des écrivains mystiques en ce sens qu'ils ont reconnu la conscience en sa simplicité, dégagée de tout contenu. Voici, par exemple, quelques extraits de Paul Valéry, tirés dePaul Valéry et l'expérience du moi pur, de Geneviève Lanfranchi, elle-même mystique :
« Avant de vous installer dans l’assise droite, exercez-vous à la méthode traditionnelle d’expulser l’air des poumons : vous posez les mains sur les genoux puis, trois ou quatre fois, sans bruit, vous expirer longuement la bouche entr’ouverte et vous inspirez par le nez. » (Zen Occidental).
La protection énergétique vient de l'intérieur
Le dzogchen est la pratique de la conscience du présent (da lta'i shes pa), un lâcher-prise complet dans le présent (da lta'i khregs chod). Si on lit les instructions du grand Dudjom Jigdrel Yéshé Dorjé, on constate qu'il décrit presque toujours la familiarisation avec la conscience libre (rig pa) en ces termes.
L'archéologue britannique Ken Dark affirme avoir retrouvé la maison d'enfance de Jésus à Nazareth, en Israël.
Il s'agirait d'une maison faite de pierres et de mortiers, taillée dans un flanc de colline calcaire. Même si l'archéologue émet lui-même une réserve - on n'est jamais trop prudent - "Il est toujours très difficile de relier des preuves archéologiques à des personnes spécifiques", selon lui de nombreux éléments concomitants indiqueraient que cette maison est la bonne.
séance de zazen
dans les sacs du vestiaire
l’appel des vibreurs.
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D'ordinaire, connaître une chose, ce n'est pas les connaître toutes. Dire que la cuisine japonaise est mauvaise alors que je n'en ai goûté qu'un seul plat est une généralisation abusive. Plus profondément, induire, c'est-à-dire généraliser à partir d'expériences qui sont nécessairement particulières, pose toujours un problème. Car les conclusions de l'induction ne sont jamais de l'ordre de la certitude absolue, mais toujours seulement de l'ordre de la probabilité.
La quintessence de l'être humain, notre laboratoire intérieur
Au contraire de la méditation décrite dans ce dernier billet, l'image la plus répandue de la méditation consiste à s'asseoir et à fermer les yeux. Si l'on rassemble des images de méditants, on constatera que la plupart ont les yeux fermés, le dos légèrement voûté, le cou penché vers l'avant. Voici un exemple chrétien et un exemple néobouddhiste :
Surmonter la fatigue d’être et retrouver le pays « sans nom »
Qu'est-ce qui marche ?
Qu'est-ce qui est efficace ?
La plupart des remèdes sont comme des verres demi-pleins, demi-vides. Mondains ou spirituels, intellectuels ou concrets, de la tête ou du cœur, ils ne sont que des demi-mesures, révélations ou divertissements, selon que l'on est optimiste ou pessimiste.
En réalité, ces remèdes gravitent autour de la panacée. Elle ne peut être dite. Elle est un état, une sensation. Elle ne dépend pas de croyances ni d'hypothèses métaphysiques. Mais elle dépend d'autres choses.