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Embrasser la dualité

"Non-dualité" signifie que deux choses ne sont pas deux choses.

Il y a donc autant de types de non-dualités différents qu'ils y a de couples de contraires (dvandva). Dire qu'il n'y a pas la personne et le monde ; et dire que le bien et le mal ne sont pas deux, c'est esquisser deux visions différentes, bien qu'elles puissent être réconciliées au sein d'une autre perspective, une autre non-dualité plus vaste.

Mais plus profondément peut-être, il y a plusieurs manières de dire que "deux choses" ne sont pas deux choses.

Un souffle au coeur

« Avant de vous installer dans l’assise droite, exercez-vous à la méthode traditionnelle d’expulser l’air des poumons : vous posez les mains sur les genoux puis, trois ou quatre fois, sans bruit, vous expirer longuement la bouche entr’ouverte et vous inspirez par le nez. » (Zen Occidental).

Conscience du présent

Le dzogchen est la pratique de la conscience du présent (da lta'i shes pa), un lâcher-prise complet dans le présent (da lta'i khregs chod). Si on lit les instructions du grand Dudjom Jigdrel Yéshé Dorjé, on constate qu'il décrit presque toujours la familiarisation avec la conscience libre (rig pa) en ces termes.

Un archéologue aurait retrouvé la maison de Jésus

L'archéologue britannique Ken Dark affirme avoir retrouvé la maison d'enfance de Jésus à Nazareth, en Israël.

Il s'agirait d'une maison faite de pierres et de mortiers, taillée dans un flanc de colline calcaire. Même si l'archéologue émet lui-même une réserve - on n'est jamais trop prudent - "Il est toujours très difficile de relier des preuves archéologiques à des personnes spécifiques", selon lui de nombreux éléments concomitants indiqueraient que cette maison est la bonne.

Quand connaître une chose, c'est les connaître toutes

D'ordinaire, connaître une chose, ce n'est pas les connaître toutes. Dire que la cuisine japonaise est mauvaise alors que je n'en ai goûté qu'un seul plat est une généralisation abusive. Plus profondément, induire, c'est-à-dire généraliser à partir d'expériences qui sont nécessairement particulières, pose toujours un problème. Car les conclusions de l'induction ne sont jamais de l'ordre de la certitude absolue, mais toujours seulement de l'ordre de la probabilité.

Ce vieux rêve qui bouge

L’esprit s’établit dans ce qui se passe dans l’instant présent, même si cela change.
(La concentration juste – Thich Nhat Hanh dans le Cœur des enseignements du Bouddha)

Le vent souffle dans le bambou
et le bambou danse.
Quand le vent s’arrête,
le bambou pousse en silence.
Huong Ha

Faut-il fermer les yeux ou les garder ouvert ?

Au contraire de la méditation décrite dans ce dernier billet, l'image la plus répandue de la méditation consiste à s'asseoir et à fermer les yeux. Si l'on rassemble des images de méditants, on constatera que la plupart ont les yeux fermés, le dos légèrement voûté, le cou penché vers l'avant. Voici un exemple chrétien et un exemple néobouddhiste :

Comme un gant retourné

Qu'est-ce qui marche ?
Qu'est-ce qui est efficace ?

La plupart des remèdes sont comme des verres demi-pleins, demi-vides. Mondains ou spirituels, intellectuels ou concrets, de la tête ou du cœur, ils ne sont que des demi-mesures, révélations ou divertissements, selon que l'on est optimiste ou pessimiste.

En réalité, ces remèdes gravitent autour de la panacée. Elle ne peut être dite. Elle est un état, une sensation. Elle ne dépend pas de croyances ni d'hypothèses métaphysiques. Mais elle dépend d'autres choses.

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